L’arrivé de noël et de la nouvelle année annonce souvent l’apparitions de plusieurs festins. Cette période est par conséquent synonyme de prise de poids pour la plupart d’entre nous, aujourd’hui je vous propose un article qui vous permettra de limiter la casse.
1. Ne pas moins manger avant
En général, les repas de fête de fin d’année se déroulent le soir. Un repas pour le 24 et un repas le 31 décembre. Pour ne pas prendre de poids (et surtout se donner bonne conscience), il est tentant d’anticiper une orgie culinaire en mangeant moins lors du repas qui précède le fameux gueuleton.
En pratique, cela consisterait à manger un repas très léger (voir pas de repas) le midi du 24, pour pouvoir manger « sans se restreindre » le soir. A mon avis, c’est une très mauvaise idée qui produira exactement l’inverse de l’effet recherché. Simplement parce vous aurez un argument de poids (d’après votre raisonnement) pour pouvoir manger sans faire attention et c’est ici que le problème réside.
Je n’ai pas mangé ce midi donc je peux reprendre du vin, je peux reprendre des pommes de terre et du dessert… C’est un cercle vicieux, cet argument ne sera plus valable à partir du moment ou votre total calorique aura été dépassé. Pourtant croyez-moi sur parole, il sera bien dépassé…
Le premier conseil, vous l’aurez compris est de ne pas compenser en amont. Mangez normalement pendant la semaine, puis pendant la journée du 24 et arrivé au soir raisonnez-vous. Mangez ce qui vous fait plaisir, buvez du vin et prenez du dessert. En ayant mangé normalement toute la journée vous ne ressentirez aucune frustration et vous n’aurez par conséquent pas le « besoin » de vous gaver le soir venu.
Alors mangez ce qu’il vous plait : OUI, mais manger jusqu’à vomir n’est pas utile… D’autant plus que vous passerez sans doute une mauvaise nuit et une mauvaise journée le lendemain (tout ça juste pour reprendre une part de buche pas terrible…).
2. Compenser après
Si au matin du 25 et du 1er vous ressentez que votre corps est amorphe, ballonné, votre peau est épaisse… Pas d’inquiétude vous n’avez certainement pas grossi en un repas. Simplement les menus de fête sont souvent très caloriques et en plus très salées, vous faites simplement de la rétention d’eau qui donne cette aspect « gonflé » à votre physique.
Pour s’en débarrasser il suffit de reprendre un routine alimentaire classique et au bout de 3 jours ce sera de l’histoire ancienne. Mais pour ceux qui ont vraiment BEAUCOUP mangé pendant les fêtes, je vous propose deux choses pour évacuer cette rétention et tous les effets négatifs :
- Augmenter votre dépense calorique sur 3 jours : un repas vous a apporté entre 1000 et 2000 calories excédentaires qu’il convient d’éliminer progressivement. Faire 30 à 45 minutes de vélo, course à pieds, elliptique… chaque jour vous fera compenser ce surplus.
- Réduire votre apport calorique sur 3 jours, simplement en mangeant 300 kcal de moins par jour suivant le repas de fête. Ainsi, votre balance calorique se rééquilibrera et votre maintenance sera respectée.
3. Ne pas en faire tout un plat
Même si ce que je vais vous dire peut paraître contradictoire, c’est la vérité. Vous ne prendrez pas de poids en mangeant n’importe comment le 24 et le 31 décembre…
En fait ce raisonnement, c’est marcher sur la tête. Il n’y a qu’une seule chose fondamentale à comprendre et elle est valable pour n’importe qui.
NE VOUS PREOCUPPEZ ABSOLUMENT PAS DE CE QUE VOUS MANGEZ ENTRE NOEL ET LE PREMIER DE L’AN.
« Mais si je fais ça je vais prendre du poids… et tous mes efforts seront réduits à néant… je dois absolument me priver pour ne pas grossir… etc. »
La majorité d’entre nous réfléchissons dans ce sens, qui n’a ni queue ni tête puisque la seule chose qui importe c’est :
PREOCCUPEZ VOUS SERIEUSEMENT DE CE QUE VOUS MANGEZ ENTRE LE PREMIER DE L’AN ET NOEL…
Autrement dit, si vous mettiez autant de bonne volonté à faire attention à votre alimentation pendant toute l’année que du 24 au 31 décembre, alors vous pourriez faire une débauche culinaire à l’occasion des fêtes de fin d’année sans vous poser de questions…
Remettons les choses dans leurs contextes et réfléchissons autrement.